L’accès limité aux soins de santé en personne qui perdure depuis longtemps a amené les participants de régimes d’assurance soins médicaux à se familiariser avec la technologie et à mieux gérer leur santé à l’aide d’outils technologiques de pointe. Les soins virtuels, qui englobent le diagnostic, le traitement et la surveillance des patients à distance par les médecins, se sont avérés un ajout bienvenu aux modes de gestion de la santé personnelle.
Pendant la pandémie, les longs délais d’attente ou l’impossibilité d’obtenir un rendez-vous sont devenus la norme. Devant tous ces obstacles, les soins virtuels sont devenus le choix privilégié. En fait, le Sondage Benefits Canada sur les soins de santé 2021 indique que les soins virtuels font désormais partie des composantes de base des régimes d’avantages sociaux. Maintenant que les patients utilisent des applications spécialisées pour surveiller leur état avec leurs professionnels de la santé, les participants souhaitent que le marché des technologies de soins de santé leur offre davantage d’options.
Le retour au travail préoccupe beaucoup les participants pour plusieurs raisons : le manque de rigueur des mesures de sécurité imposées par les autorités sanitaires, la crainte de côtoyer des personnes qui pourraient transmettre la COVID-19 ou d’autres maladies et la perte de temps engendrée par les déplacements. À l’instar des soins de santé virtuels, qui demeurent courants dans le mode d’administration des régimes, les participants souhaitent bénéficier d’autres avantages, comme un compte de mieux-être et un compte de dépenses personnel, qui les aideront à prendre part à des programmes de conditionnement physique et à accéder plus facilement à des ressources en ligne sur la santé mentale.
La demande pour un accès accru aux services de santé virtuels ne cesse d’augmenter. Les nouvelles applications qui permettent de clavarder en temps réel avec les praticiens ou d’échanger des textos avec eux ne sont plus une option, mais une nécessité. Les employeurs reconnaissent l’intérêt de donner accès à la technologie des soins de santé virtuels et les avantages que cela procure, car lorsque les employés ont ce dont ils ont besoin, ils sont plus positifs au travail, ce qui permet d’éviter les pertes de temps ou de productivité.
Étant donné que 86 % des participants accordent une grande importance à la création d’une culture du mieux-être, cet aspect doit être intégré à la culture d’entreprise et au régime d’avantages sociaux. L’ajout d’une composante de mieux-être au régime aide à attirer et à garder les talents, à régler les problèmes liés au stress et à promouvoir un milieu de travail détendu qui favorise la réalisation des tâches.
D’après le sondage Benefits Canada :
Instaurer une culture du mieux-être efficace demande du temps et de la patience. Le recours à un sondage sur l’engagement en matière de santé et de mieux-être portant sur les différents types de programmes nécessaires peut accélérer le processus de mise en place d’une solution concrète pour les participants. Même si les promoteurs de régime savent que les participants souhaitent voir la condition physique et le mieux-être mis au premier plan, seulement 67 % des promoteurs prévoient investir dans le mieux-être à l’extérieur de leurs régimes de soins médicaux actuels au cours des trois prochaines années. Ce pourcentage s’établissait à 75 % en 2020. De plus, la tendance à favoriser une augmentation des services de santé mentale indique que d’autres domaines, comme le mieux-être et la condition physique, pourraient être négligés.
Bien que le modèle de travail hybride soit d’actualité, un retour à l’environnement de travail entièrement virtuel est fort probable. Étant donné les conséquences de la COVID-19, 93 % des participants veulent continuer à travailler à domicile et 57 % veulent travailler à domicile en moyenne. Ces données confortent les promoteurs de régime, qui souhaitent que 45 % de leurs employés travaillent à domicile au moins à temps partiel.
Les avantages liés au mieux-être et à la condition physique peuvent être conçus de façon que les participants utilisent des applications qui les aident à faire de l’exercice, à surveiller leur santé, etc. Plus ils se sentent bien, plus ils sont productifs et mieux ils dorment la nuit. Les données historiques montrent que les entreprises qui ont instauré une bonne culture du mieux-être se portent globalement mieux. Les participants ne cessent de réclamer des programmes de mieux-être qui ont des effets positifs sur eux; il est donc temps de remédier aux lacunes et de miser davantage sur la technologie des soins de santé.
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[i] https://www.benefitscanada.com/news/bencan/canadians-cite-91-satisfaction-rate-with-virtual-health-care-survey/ (en anglais)